Résumé : La jeune Hannah Green est persuadée que son existence est plus banale que la moyenne, mais elle ne va pas tarder à découvrir que les ombres de sa vie cachent depuis toujours un monde où rien n’est ce qu’il paraît ; qu’il existe une machine secrète qui convertit les mauvais tours en énergie diabolique ; qu’il y a des champignons qui parlent ; que son grand-père est copain avec le diable depuis plus de cent cinquante ans, et qu’ils ont besoin de son aide.
Auteur : Michael Marshall Smith
Édition : Bragelonne
Genre : Fantastique, Diable, Secret,…
« Qui vient te parler pendant les longues veillées nocturnes ? Quelle est cette voix que tu entends alors que tu te retournes dans ta peau, paupières friables, sous le poids écrasant des draps ? Tu te dis que ça doit être la tienne, parce que cette voix te connaît tellement bien. »
Vous pensiez avoir une vie ordinaire, être libre de vos choix et de vos pensées ? Et puis ces malheurs, ces chutes ou cette roue crevée, pur hasard ? Détrompez-vous, vous n’êtes pas seule, et cette vie si ordinaire et peuplés de créatures mal intentionnés qui vous chuchotes à l’oreille ces pensées noires… Mais vous n’avez encore rien vu, car leur maître est parmi nous. Et Hannah Green , jeune fille de 11 ans, a la vie plus qu’ordinaire, va vite comprendre lors d’un séjour chez son papi que sa vie est loin d’être ordinaire !
« La vie ô combien ordinaire d’Hannah Green » est un roman loufoque, complexe et décalé que j’ai adorée !
La plume, le style et les thèmes abordés de l’auteur ne sont pas sans rappeler celle de Neil Gaiman, en effet, Michael Marshall Smith emmène avec humour et loufoquerie, une quête du bien et du mal en mettant en scène des personnages biblique, ici représenter par le diable lui-même et ses sbires. Grace aux différents personnages, l’auteur nous emmène à réfléchir sur notre monde actuel et ses travers diverse, « la machine celle qui convertie les mauvais tours » serait elle casser que tant de malheur se rependent sur la terre, c’est cette quête que va mener le gardien et le créateur du mal lui-même, accompagne d’un enfant qui croyait hier encore être dans un monde ordinaire et simple. Que faire si la machine est endommagée la réparer ou laisser le monde se débrouiller ?!
Je dois vous dire avoir eu un énorme coup de cœur pour ce roman, pour les amateurs de Gaiman ou autre auteur de la même veine, vous comprendrez que la loufoquerie, l’imagination sans borne et la philosophie, de ce genre est très complexe à expliquer ou retranscrire, on n’aime ou pas bien souvent, et moi, j’ai aimé au possible !
Tout de même attention, je parle beaucoup d’humour, de loufoquerie, … Mais ce roman renferme également de la noirceur n’oublions pas que c’est du Diable que l’on parle, le père, le créateur du mal….
« Il faut toujours au moins deux chemins, sinon il n’y aurait pas de « si », pas de choix, pas de vie. »
Ma note :
Je vous souhaite de belle lectures !
Madelit et des livres 